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21 juillet 2008

Bataille des Plaines


La bataille des "Plains" et "Plaines" ...

par Ygreck

Mais non, serieusement...


La bataille des Plaines d'Abraham



La bataille des plaines d'Abraham, eut lieu le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec en Nouvelle-France. Bien qu'étant l'une des batailles les plus décisives de la guerre, elle ne dura que 30 minutes environ. Cette bataille mit fin au siège de la ville de Québec qui avait duré trois mois.

Prélude : le siège de Québec

La bataille fut en fait le point culminant d'un siège qui avait débuté le 26 juin quand les Britanniques débarquèrent à l'Île d'Orléans sur le fleuve Saint-Laurent. La flotte britannique, sous le commandement de l'amiral Charles Saunders, avait navigué de Louisbourg jusqu'à l'Île du Cap-Breton. La flotte se constituait de 49 navires avec 1 944 pistolets et 13 500 membres d'équipage, en plus de 2 bateaux plus petits pour amener à la terre les forces de 8400 soldats britanniques (7 030 réguliers britanniques, 1 280 Américains une Colonies du général James Wolfe et 3 pièces d'artillerie). Une tentative de mettre à terre 4 000 hommes sur la rive nord du fleuve vis-à-vis des Chutes Montmorency, à l'est de Beauport, échoua le 31 juillet. Le général Louis-Joseph de Montcalm avait infligé des pertes de 400 hommes à l'ennemi alors que de son côté, on n'en comptait que 60.
Durant juillet et août, la flotte de Saunders navigua de long en large sur le Saint-Laurent, à la recherche de possibles points d'accostage. Les Français, dont les forces navales n'étaient constituées que de 1 460 hommes, envoyèrent des navires armés contre les Britanniques, mais ils n'offrirent que peu de résistance. James Cook, depuis longtemps capitaine et explorateur du Pacifique, était l'un des cartographes surveillant le fleuve. Des fermes, des forts et des dépôts d'approvisionnement furent brûlés. Les Britanniques ne prirent pas entièrement le contrôle du fleuve et laissèrent ouverte la route d'approvisionnement aux Français. Il y avait très peu d'approvisionnement à acquérir, toutefois la marine britannique bloquait avec succès les ports en France et contrôlait l'entrée du Saint-Laurent. Le 10 septembre, Wolfe choisit l'anse au Foulon comme zone de débarquement. L'anse au Foulon, située au bas d'une falaise haute de 53 mètres sur laquelle repose Québec, était protégée par des canons installés au sommet de la falaise. Toutefois ce n'était pas le point de débarquement auquel s'attendait Montcalm et il était beaucoup moins bien protégé que les autres sites possibles de débarquement.
La Bataille des Plaines d'Abraham
Montcalm avait 13 390 hommes de troupe et de milice disponibles dans la ville de Québec et, à Beauport à quelques kilomètres de là, il pouvait compter aussi sur 200 hommes de cavalerie, 200 hommes d'artillerie, 300 hommes des Premières Nations (parmi lesquels l'on comptait des guerriers des Grands Lacs suivant Charles de Langlade) et 140 Acadiens volontaires. Ceci représentait environ le quart de la population entière de la Nouvelle-France, mais une portion significative de ces forces n'était composée que d'une milice inexpérimentée, contrairement aux Britanniques, dont la plupart des forces avait déjà combattu dans les colonies américaines durant la Guerre de Sept Ans.

Une milice d'environ cent hommes défendit le sommet de la falaise surplombant l'Anse au Foulon. 385 membres des troupes britanniques (surtout des Écossais) réussirent à escalader la falaise tant bien que mal et capturèrent les canons et le camp de la milice française. Cette escalade était menée par William Howe qui deviendra le général en chef de l'armée britannique pendant la révolution américaine. Ironiquement, William Howe deviendra l'ennemi de George Washington à Bunker Hill, New York, Brandywine, Valley Forge et perdra toute l'Amérique du Nord au sud des Grands Lacs quand il décidera d'aller attaquer Philadelphie au lieu d'aller aider Burgoyne à la Bataille de Saratoga en 1777. Cette défaite entraîna la France dans la guerre et la perte pour les Britanniques des États-Unis à la Bataille de Yorktown en 1781 et mènera au Traité de Paris de 1783. William Howe, qui accompagnait James Wolfe cette nuit-là, va donc subséquemment perdre les États-Unis au complet.

Environ le treizième des 5 000 membres des troupes britanniques réussit à rallier les plaines depuis la falaise. Durant toute la durée du siège, les Britanniques eurent comme perte 270 morts et 1 220 blessés. Les pertes françaises lors de la bataille sont inconnues, mais les bombardements britanniques des navires et des batteries placées à Sainte-Pétronille et Lévis sur la ville furent sévères.
Au matin du 13 septembre, Wolfe rassembla 5 140 de ses hommes sur les Plaines d'Abraham en dehors de la ville de Québec. Montcalm aurait pu refuser de les rencontrer sur-le-champ comme ses conseillers le lui suggérèrent. Sa décision d'abandonner la ville fortifiée et de s'engager contre les Britanniques sur le champ de bataille est d'ailleurs souvent vue comme une erreur… Aussi, il n'engagea pas l'ensemble de ses forces, mais seulement 6 500 hommes environ, légèrement plus que les forces britanniques. Il laissa l'autre moitié de son armée sur le rivage de Beauport, sous les ordres de son rival occasionnel Pierre de Rigaud de Vaudreuil, Gouverneur Général de la Nouvelle-France, au cas où l'attaque sur les Plaines d'Abraham s'avèrerait être une diversion.

Afin de couvrir la largeur entière du plateau est de la ville, Wolfe avait fait placer ses hommes sur deux rangs. Sans que Montcalm soit au courant, les 1 500 hommes des troupes d'élite placés sous le commandement de son fidèle subalterne Louis-Antoine de Bougainville (qui avait gardé avec succès le rivage nord du haut-fleuve de Québec tout le long de l'été) s'étaient rassemblés et étaient sur le point d'arriver à l'est du champ de bataille, à l'arrière des Britanniques. De façon inhabituelle, le soigneux et méthodique Montcalm n'attendit pas pour engager la bataille. Il craignait le retranchement des Britanniques. Durant la première charge de Montcalm, Wolfe fut mortellement blessé. Ceux-ci, plus disciplinés, ayant chargé deux balles dans chaque mousquet, firent feu à bout portant, après avoir attendu que les lignes françaises fussent à seulement 40 mètres des leurs. Les Français rebroussèrent chemin en subissant de lourdes pertes. Le chaos dans les rangs français (les soldats quittaient les troupes régulières car ils croyaient les pertes beaucoup plus grandes qu'elles ne l'étaient vraiment) rendit les charges suivantes désorganisées et facilement prises par les Britanniques ; le contingent des Highlanders, chargeant avec leur épées claymore, fut spécialement impitoyable pour les Français. Montcalm ordonna la retraite vers la ville, retraite pendant laquelle il fut lui aussi mortellement blessé. Il mourut le jour suivant.

La retraite de l'armée française vers la rive est de la rivière Saint-Charles fut aidée par un groupe de 200 miliciens, dont plusieurs réfugiés Acadiens, qui étaient restés à l'arrière-garde de l'armée française et qui opposèrent une forte résistance à l'armée britannique au bas de la côte Badelard. C'est le combat qui fit le plus de victimes parmi les civils lors de la bataille. L'histoire s'est faite très discrète à cet égard ; seule une plaque installée en 1997 au jardin de Saint-Roch rappelle cet évènement. [1],[2]

Conséquences
Les deux côtés ont souffert d'à peu près le même nombre de pertes : 658 Britanniques et 644 Français. Après avoir défait Montcalm en dehors de la ville, les Britanniques se retournèrent vers Bougainville, dépassé en nombre et forcé de faire une retraite ordonnée vers Charlesbourg. Là, Bougainville rencontra Vaudreuil qui avait abandonné hâtivement le rivage de Beauport en apprenant la défaite de Montcalm. Les Britanniques, désormais sous les ordres du général Murray, commencèrent à assiéger Québec en conjonction avec la flotte de Saunders plus bas sur le fleuve. Le résultat ne se fit pas attendre : sous les ordres de De Ramezay, la garnison de Québec se rendit le 18 septembre (Capitulation de Québec) alors que Bougainville tentait une charge contre les lignes britanniques afin de réapprovisionner la ville assiégée. Le 24 septembre, Bougainville se retira à l'ouest de la ville sur la Rivière Jacques-Cartier.
Ayant dégagé le dernier obstacle français qui restait contre la marine britannique sur le fleuve Saint-Laurent, la bataille de Québec a essentiellement ouvert toute la Nouvelle-France au contrôle britannique. En 1760, les Britanniques complétèrent la conquête en capturant Montréal, même si la bataille de Sainte-Foy donna aux Français un dernier goût de victoire. Le Traité de Paris a été signé en 1763 pour terminer la guerre et le gouvernement de la France décida de garder la Guadeloupe, une île des Antilles produisant du sucre avec des esclaves, au lieu du Canada qui pour certains n'était que « quelques arpents de neige » (Voltaire), dont la richesse apparente n'était que de fournir des fourrures. Il est à noter que cette citation maintes fois répétée est l'opinion aigrie d'un écrivain, Voltaire, qui avait été expulsé de la cour de France par Louis XV pour aller vivre en Allemagne. Cette opinion a d'ailleurs été publiée par les Anglais dans le Public Advertiser de Londres en date du 28 novembre 1759. Cette opinion n'était d'ailleurs pas celle de Bougainville et des autres Français qui ont vaillamment combattu les Anglais. Choiseul, l'ambassadeur français, estimait en outre que la conquête de la Nouvelle-France, en supprimant le dernier obstacle réel à l'indépendance des colonies américaines, plongerait à brève échéance le monde anglo-saxon dans un chaos d'où il ne pourrait sortir que divisé et affaibli (la révolution américaine donnera raison à Choiseul).
La victoire britannique allait être de courte durée. Par la prise de Québec, les Britanniques enlevaient la menace française et devenaient inutiles pour les Américains. Montcalm avait prédit que si Québec tombait, les Américains se débarrasseraient des Britanniques. Sa prédiction s'avéra juste. En 1781, les Britanniques furent battus par la France à la bataille de Yorktown en Virginie. Le traité de 1783 enleva la majeure partie de la Nouvelle-France(la partie au Sud des Grands Lacs) aux Britanniques qui ne l'auront gardée que pour 20 ans. Plusieurs Canadiens-français participèrent à la victoire de Yorktown en 1781, comme le major Clément Gosselin, Germain Dionne, Edward Antil, Pierre Ayotte, François Monty, etc. Et Louis-Philippe de Vaudreuil, le neveu de Pierre qui était à Beauport, et Bougainville gagnèrent la bataille navale en face de Yorktown. William Howe, qui avait escaladé les plaines avant James Wolfe, fut battu dans la guerre suivante où il commit l'erreur qui fit perdre l'Amérique pour les Britanniques, lors de la Bataille de Saratoga. William Pitt l'Ancien, qui avait organisé la prise du Québec, va mourir en plein Parlement en avril 1778 quand il réalisa que la France entra en guerre et que l'Amérique fut perdue.

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Références culturelles
La chanson Mon Pays des Cowboys Fringants fait référence à l'évènement.
La chanson Stadaconé des Bumper Stickers fait référence aussi à la bataille et aux épreuves que les premiers explorateurs ont dû affronter.

Notes ↑ HONNEUR AUX MILICIENS DE 1759
↑ Vigile Archives
[3] L'Amérique du Nord Britannique, Histoire du Canada, Noël Vallerand et Robert Lahaise, 1969-71, p. 14
[4] Explication sur l'attaque de Québec la nuit du 13 septembre 1759 Collège Marionopolis

Bibliographie

Ouvrages
Gérard Saint-Martin. Québec 1759-1760! Les plaines d'Abraham. L'adieu à La Nouvelle-France?, Paris : Economica, 2007, 284 pages (ISBN 2717853502)
Laurier L. LaPierre. 1759, la bataille du Canada, Montréal : Le Jour, 1992, 301 pages (ISBN 2890444465) [traduit de l'anglais par Normand Paiement et Patricia Juste]
Guy Frégault. La Guerre de la Conquête, Montréal : Fides, 1955, 514 pages
Philippe-Baby Casgrain. Les Batailles des Plaines d'Abraham et de Sainte-Foye, Québec : Imprimerie du Daily Telegraph, 1908, 93 pages

Journaux, témoignages
Roger Léger (dir.). Le journal des campagnes du marquis de Montcalm en Canada de 1756 à 1759, Montréal : Michel Brûlé, 2007, 512 pages (ISBN 978-2-89485-388-7)
Louis-Antoine de Bougainville. Écrits sur le Canada. Mémoires – Journal – Lettres, Sillery : Septentrion, 2003. 425 pages

17 juillet 2008

La tirelire plus souvent sollicitée

Les Canadiens consacrent davantage de leur propre argent pour s'offrir des soins de santé qu'il y a 20 ans, selon un rapport du groupe de recherche GPI Atlantic, de Nouvelle-Écosse.
Selon le rapport, les Canadiens dépensaient en moyenne 222 $ par an, en 1981, pour des soins de santé, contre 452 $ en 2007, le tout en dollars constants.
Selon l'un des auteurs du rapport, Andrew Sharpe, cette hausse des dépenses de santé dans les ménages canadiens est attribuable surtout à la croissance du prix des soins de santé non couverts par les régimes d'assurance provinciaux et également au fait que de moins en moins de soins sont assurés par ces régimes.
Les auteurs du rapport ont également noté une hausse importante du coût des soins dentaires et oculaires au pays. Selon Andrew Sharpe, le coût moyen des soins dentaires a augmenté de 70 % au cours des 10 dernières années. Les soins oculaires, de leur côté, ont grimpé de 50 % au cours de la même période.









Les soins dentaires ont augmenté en moyenne de 70 % au pays au cours des 10 dernières années. (archives)

Au Canada, c'est à l'Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique que les Canadiens consacrent la plus importante part de leurs revenus aux soins de santé, soit 2 %. La province où on dépense le moins pour des soins de santé privés est Terre-Neuve-et-Labrador.
L'augmentation du revenu des Terre-Neuviens au cours des dernières années aurait toutefois, selon les auteurs, atténué le pourcentage réel des revenus qu'ils consacrent aux soins de santé privés.
Au moins 6 % des Canadiens ont par ailleurs déclaré lors d'un sondage avoir dépensé plus de 1000 $ en médicaments sur ordonnance en 2007. Cette proportion passe à 13 % aux États-Unis.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

La baril perd des plumes

Le prix du pétrole a poursuivi sa dégringolade, jeudi. À New York, le baril a perdu 5,31 $US, pour terminer la séance à 129,29 $US.
À Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a chuté de 5,12 $US, pour finir la séance à 131,07 $US.
En trois jours, le prix du baril de pétrole a diminué de 15,89 $US à New York, et 12,85 $US à Londres. Il a également perdu 12 % par rapport à son record de 147,27 $US, atteint vendredi dernier.
Sur le marché new-yorkais, le baril passe donc sous la barre des 130 $US pour la première fois en près de deux mois.
Cette baisse du cours du brut s'explique notamment par la baisse de la demande en essence aux États-Unis. Au cours des quatre dernières semaines, la demande a baissé de 2,1 % par rapport à la même période l'an dernier. Selon les analystes, l'envolée du prix de l'essence au cours des dernières semaines a influencé les automobilistes.
Les données publiées mercredi par le département de l'Énergie des États-Unis indiquent aussi que les réserves de brut ont augmenté de 3 millions de barils la semaine dernière, alors que les marchés anticipaient une diminution.
Les analystes affirment aussi que la baisse de la tension entourant le programme nucléaire iranien a contribué à cette chute marquée du prix du pétrole. Mercredi, le président américain, George W. Bush, a annoncé qu'un émissaire américain se rendra en fin de semaine à Genève pour participer, pour la première fois, à des discussions directes avec l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran. L'Iran a jugé jeudi « positif » ce changement d'attitude de Washington.
Au cours des dernières semaines, l'Iran, deuxième plus important producteur au sein de l'OPEP, avait menacé de fermer le détroit stratégique d'Ormuz, par où transite environ 40 % du pétrole mondial, si ses intérêts étaient en jeu.
Le repli du prix du pétrole a contribué à redonner de l'aplomb à la Bourse de New York. Jeudi, le Dow Jones a augmenté de 207,38 points, pour terminer la séance à 11 446,66 points.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters

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The Blue Cats - Un des meilleurs group de JAZZ a Montreal

The Blue Cats website: ICI

The Bluecats Blues Band was born out of Montreal in june 2008, quatuar of excellents musicians who built a project around the passion of the old Blues and Jazz music of the 1940's.The band is André Brisebois(Bass+vocal)with 30 years experience on Bass and the Blues scene in montreal;Michelle Bouchard(Drums)with 20 years experience on drums (read her musician profil on myspace)Joey Stafford-Abbott(Guitar+Back Vocals)talented young musician with a great future;Warren Palmer(Trompettist)With more than 30 years on Jazz scene in Vancouver to Montreal .The band did special work on the material to find a original sound,that is truly different from most Blues Bands.giving the Blues a new outlook .Original material is in the making for 2009 coming album.Also,last september 2008 we did the promotion for the Peinture en Direct at the Foufounes Électriques in Montreal for their 25 anniversary


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The Bluecats est née à montréal en juin 2008,c'est un Quatuar d' excellents musiciens qui on monté un projet commun pour leur passion de la musique Blues et Jazz des années 1940.Le groupe est formé de André Brisebois(Bassiste+Vocal)avec 30 annees d'experience a la bass et dans la scene Blues de Montreal;Michelle Bouchard(Drums)avec 20 ans d'experience au drums(voir sa Biographie sur myspace)Joey Stafford-Abbott(Guitar+Back vocal)tres talentueux musicien dans le style de Blues-Jazz.Nous avons fait des arrangements musicaux sur les interprétations pour trouver un son original qui nous ressemble.On a mis nos propres couleurs.Nous travaillons sur des compositions pour faire un album pour 2009. Aussi en septembre 2008 nous avons fait la promotion pour les peinture en direct au Foufounes Électriques pour leur 25 anniversaire.


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