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17 septembre 2008

Visions de la vie après la vie

Parvenues au seuil de la mort, des millions de personnes racontent avoir quitté leur corps et visité d'autres mondes. Cela prouve-t-il que la vie existe après la mort, ou s'agit-il simplement des soubresauts d'un cerveau à l'agonie ?

Quand le KGB assassina Tsotnié Grigorievich Rodonaya, un dissident géorgien, l'opération fut menée avec soin. La voiture qui l'écrasa roula une seconde fois sur son corps afin de parachever le travail. Ce corps malmené – fracturé du crâne et de la colonne vertébrale – fut ensuite transporté à la morgue, et congelé en attendant l'autopsie. Trois jours plus tard, au premier coup de scalpel, Rodonoya ouvrit les yeux. Le médecin légiste les lui referma avant de poursuivre sa tâche. De nouveau, le cadavre rétif ouvrit les yeux : contre toute attente, Rodonoya était encore en vie.
Stupéfiante en soi, sa survie est bien moins étonnante que ce qu'il raconta plus tard au sujet de son expérience. Alors qu'il était « mort », il fut attiré dans un monde lumière où les lois de la science n'avaient plus cours : il pouvait se déplacer partout dans ce monde, voir à travers les murs, lire dans les pensées des gens et explorer le temps.
Aucun médecin n'aurait pris ses propos au sérieux si Rodonoya n'avait apporté des preuves concrètes : au cours de ses « voyages », il avait entendu les cris d'un nouveau-né provenant d'un hôpital voisin. Grâce à sa vision pénétrante et à sa perception accrue, il vit que l'enfant avait une fracture de la hanche, non décelée à la naissance. Dès qu'il retrouva la parole – trois jours après la tentative d'autopsie –, il informa le personnel hospitalier de l'état réel de cet enfant.
Normalement, Rodonoya n'aurait même pas dû connaître l'existence de ce bébé et moins encore la lésion dont il souffrait. Une radiographie de l'enfant lui donna raison. Aujourd'hui encore, la seule explication à ce mystère reste celle fournie par Rodonoya lui-même.

Eléments de preuves

Tsotnié Grigorievich Rodonaya, « mort » en 1976 est aujourd'hui prédicateur méthodiste au Texas. Il fait partie d'un nombre croissant de personnes qui affirment avoir connu une expérience de mort imminente (EMI). Schématiquement, on considère être en présence d'une EMI lorsqu'une personne en état de mort clinique recueille des visions de l'au-delà avant d'être ramené à la vie. Le phénomène a toutes les caractéristiques d'un mensonge bien ficelé car il est impossible à prouver et, de plus, tout le monde a envie d'y croire. Mais s'agit-il vraiment d'un mensonge ?
Le nombre de témoignages concordants semble indiquer que non. Une étude effectuée en 1992 démontre que, sur le seul territoire des Etats-Unis, 13 millions de personnes ont expérimenté une forme d'EMI. Et d'autres études soulignent que de telles expériences se recensent par millions dans des pays comme l'Inde, la Chine, le Zaïre et même en France. Quelles que soient leur religion ou leurs croyances, les sujets d'EMI décrivent leur expérience de manière identique : leurs visions et sensations sont très semblables.

Dans la lumière

Au cours d'une EMI classique, le mourant quitte son corps et survole le monde comme s'il était un oiseau. Il pénètre ensuite dans un tunnel sombre au bout duquel se trouve une lumière brillante. Il entre dans cette zone de lumière et est alors enveloppé d'une sensation de paix, souvent associée à l'apparition d'une représentation de « Dieu » – dans certains cas, cette image est remplacée par une vision de l'Enfer. Une fois dans la zone de lumière, une voix questionne le sujet : qu'a-t-il appris ? Qu'a-t-il fait de mal ?
Puis la voix lui explique, ou il le comprend de lui-même, qu'il lui reste encore des choses à accomplir et qu'il doit réintégrer son enveloppe corporelle. Il obéit, à regret, et retourne à une vie terrestre où désormais toute peur de la mort a disparu et où le sens matérialiste est remplacé par une attitude spirituelle de grande ouverture vers autrui.
La similitude existant entre toutes ces expériences donne une certaine réalité au phénomène. Mais une question subsiste : s'agit-il uniquement d'une transformation spirituelle ou bien de la résultante d'altérations physiologiques ?

Une mort cérébrale

Pour Susan Blackmore, parapsychologue à l'Université West of England, nombre d'EMI peuvent s'expliquer par les effets de l'anoxie, c'est à dire l'insuffisante oxygénation du cerveau.
« Lorsque le cerveau se meurt, dit Susan Blackmore, il continue à modéliser des environnements, mais en utilisant la mémoire et l'imagination – et non les sens. S'apparentant aux rêves ou aux souvenirs, ces perceptions peuvent très bien être effectuées “à vol d'oiseau”. »
Toutefois, la thèse de Susan Blackmore a été fortement contestée. Le professeur David Fontana fait remarquer « qu'au cours de nombreuses EMI, les sujets parlent de faits qu'ils ne peuvent pas connaître (notamment des techniques médicales), impossibles à construire à partir de la mémoire ou de l'imagination. » Plusieurs expériences effectuées sur des volontaires viennent cependant étayer et confirmer l'argumentation de Fontana. Lorsqu'ils sont placés faiblement alimentée en oxygène, les facultés physiques et mentales des sujets se trouvent diminuées – y compris la mémoire. Et si certains d'entre eux ont signalé des hallucinations, aucune n'avait la clarté des EMI.
Susan Blackmore avance que l'anoxie n'est certainement pas l'unique cause des EMI. Le même phénomène peut résulter d'une sécrétion d'endorphines. Substances proches de la morphine, naturellement sécrétées par le cerveau en période de stress, les endorphines provoquent notamment l'euphorie des coureurs de fond et masquent la douleur immédiate quand, par exemple, nous nous brisons un os dans un accident. Selon cette thèse, lorsque l'on est au seuil de la mort, les endorphines constitueraient une sorte d'oreiller fourni par la Nature pour le « long sommeil ».

Visions de l'Enfer

L'explication fondée sur les endorphines comporte des failles. Si le cerveau cherchait à nous protéger de la douleur, il le ferait avec des images agréables. Or toutes les EMI ne sont pas agréables : certaines de ces expériences sont en effet associées à d'affreuses visions.
Tout comme pour les « paradis EMI », les « enfer EMI » sont décrits par les sujets avec une remarquable uniformité. Le Dr Maurice Mawlings, cardiologue, a noté que plusieurs de ses patients cardiaques signalaient avoir eu des visions épouvantables lors de leur EMI.
« Je me suis trouvé au-dessus de la table d'opération », témoigne un de ses patients. « J'étais ensuite poussé vers un endroit sombre, rempli d'un air chaud et chargé de particules. J'étais terrifié. J'avais le sentiment que des choses me regardaient – peut-être des démons ou des monstres. Je criais pour qu'on me laisse sortir. Je me suis alors retrouvé dans mon corps. Maintenant, je suis terrorisé à l'idée de mourir, et je dors avec la lumière allumée. J'ai pourtant dépassé la cinquantaine ! »

Euphorie de l'effort

La thèse des endorphines devient encore moins convaincante lorsqu'on examine le phénomène de l'euphorie du coureur. Comme le fait remarquer le professeur Fontana, très peu d'athlètes connaissant cette euphorie, que ce soit pendant des matchs de rugby ou lors des marathons, relatent avoir vécu des EMI au cours de cette expérience.
D'autres sportifs, des alpinistes ou des navigateurs en solitaire, ont signalé effectivement des épisodes similaires à des EMI, mais il ressort que ces perceptions sont davantage liées à un réel danger de mort plutôt qu'à l'euphorie du coureur de fond.
Prenons le cas de Jacqui Greaves, une alpiniste qui, en 1994, fit une chute dans les Cairngorms, en Ecosse, et passa quelque 16 heures dans une crevasse. « Je suis entrée dans un état vraiment très étrange » raconte Jacqui. « J'avais quitté mon corps et je marchais dans un paysage très beau, tout bleu. C'était merveilleux et je n'avais plus la sensation du froid. » Cette expérience semble également avoir donné à Jacqui l'énergie nécessaire pour construire un igloo de fortune, ce qui lui a permis de rester en vie le temps que les secours l'atteignent.
Les EMI peuvent également être présentées comme une hallucination déclenchée par la réaction du cerveau à certains produits pharmaceutiques, voire à un empoisonnement du sang résultant d'une insuffisance rénale. La morphine et d'autres hallucinogènes étant administrés pour soulager la douleur d'un mourant, il serait logique de penser que ces produits sont à l'origine des phénomènes rencontrés au cours d'une EMI.
Cependant, dans la plupart des EMI, la pharmacologie ne joue aucun rôle. Selon Steven Ridenhour, un toxicomane qui a tenté de revivre son EMI avec toutes les substances illégales possibles et imaginables : « aucune de ces drogues n'a donné le même résultat. J'étais très loin de retrouver ce que j'avais connu lors de mon EMI. »
Dans presque toutes les EMI, les sujets sont profondément changés, physiquement et mentalement, après leur expérience. Et quoi qu'en disent les sceptiques, il y a là des constatations dont il est difficile de ne pas tenir compte.

Guérison miracle

En 1982, Mellen-Thomas Benedict, caméraman de cinéma, était atteint, selon le diagnostique médical, d'un cancer incurable. A son « décès », il connut une EMI qui dura 90 minutes, pendant lesquelles il expérimenta les effets classiques des EMI avant de retourner à la vie. Cet épisode pourrait être expliqué de façon scientifique, excepté un détail : lorsqu'il revint à la vie, son cancer « incurable » avait totalement disparu.
La guérison de Benedict met en évidence le fait que les EMI, censées être un phénomène purement mental, peuvent avoir une incidence physique. Deux études indépendantes recensent une gamme d'effets secondaires apparus après la survenance d'une EMI chez 80 à 90 % des sujets : intensification de certaines allergies, baisse de la tension artérielle et apparition d'une intolérance aux bruits forts, à des lumières intenses ainsi qu'à certains produits ménagers.
Une de ces études signale également un certaine sensibilité à l'électricité. Les sujets rapportent qu'en leur présence les ampoules électriques ont tendance à sauter (35 %), les ordinateurs à présenter des défaillances (20 %), les télévisions à mal fonctionner (54 %)... sans parler des montres qui s'arrêtent toutes seules et des liaisons téléphoniques interrompues.

Que conclure ?

Alors, où se trouve la vérité sur les EMI ? Sommes-nous d'ailleurs certains d'avoir la réponse le jour de notre mort ?
Dans ce débat, la science apporte sa contribution jusqu'à un certain point. L'anoxie, les drogues et les endorphines peuvent expliquer beaucoup de choses, mais éludent l'approche des phénomènes paranormaux étudiés.
Comment Rodonoya a-t-il pu affirmer l'existence d'une fracture de la hanche chez un nouveau-né qu'il n'avait jamais vu auparavant ? Qu'est devenu le cancer au stade terminal diagnostiqué chez Mellen-Thomas Benedict ? Il est difficile, dans de tels cas, d'avancer une explication simple et convaincante.
Il ne fait aucun doute que ces expériences sont réelles, mais quelles conclusions pouvons-nous en tirer ? Tout indique que les sujets d'EMI ont des visions semblables, indépendantes de leurs croyances religieuses. Sont-elles dues au fait que l'esprit se détache du corps à l'approche de la mort ? Cet état de perception accrue correspondrait-il alors à des capacités psychiques inexploitées ?

Une nouvelle vision de la vie

Dans son livre Mort et conscience, le parapsychologue David Lund suggère que « la perception extrasensorielle pourrait apparaître avec une vigueur accrue lorsque l'influence du cerveau diminue, pour ensuite disparaître totalement. » C'est ce qui se produit au cours d'une EMI : l'état de conscience perdure après que le corps (y compris le cerveau) a été déclaré en état de « mort clinique ».
Il est par conséquent possible, si les EMI résultent d'une « mort cérébrale » libérant nos capacités psychiques, que les expériences de mort imminente fournissent au sujet non pas un aperçu de l'Au-delà, mais bien de leur propres capacités ou sensibilités psychiques jusqu'alors en sommeil.
Pour cette raison, alors que les EMI ne nous apprennent rien de définitif sur la vie après la mort, elles nous révèlent quelque chose d'encore plus fascinant sur nous-mêmes.

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The Blue Cats - Un des meilleurs group de JAZZ a Montreal

The Blue Cats website: ICI

The Bluecats Blues Band was born out of Montreal in june 2008, quatuar of excellents musicians who built a project around the passion of the old Blues and Jazz music of the 1940's.The band is André Brisebois(Bass+vocal)with 30 years experience on Bass and the Blues scene in montreal;Michelle Bouchard(Drums)with 20 years experience on drums (read her musician profil on myspace)Joey Stafford-Abbott(Guitar+Back Vocals)talented young musician with a great future;Warren Palmer(Trompettist)With more than 30 years on Jazz scene in Vancouver to Montreal .The band did special work on the material to find a original sound,that is truly different from most Blues Bands.giving the Blues a new outlook .Original material is in the making for 2009 coming album.Also,last september 2008 we did the promotion for the Peinture en Direct at the Foufounes Électriques in Montreal for their 25 anniversary


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The Bluecats est née à montréal en juin 2008,c'est un Quatuar d' excellents musiciens qui on monté un projet commun pour leur passion de la musique Blues et Jazz des années 1940.Le groupe est formé de André Brisebois(Bassiste+Vocal)avec 30 annees d'experience a la bass et dans la scene Blues de Montreal;Michelle Bouchard(Drums)avec 20 ans d'experience au drums(voir sa Biographie sur myspace)Joey Stafford-Abbott(Guitar+Back vocal)tres talentueux musicien dans le style de Blues-Jazz.Nous avons fait des arrangements musicaux sur les interprétations pour trouver un son original qui nous ressemble.On a mis nos propres couleurs.Nous travaillons sur des compositions pour faire un album pour 2009. Aussi en septembre 2008 nous avons fait la promotion pour les peinture en direct au Foufounes Électriques pour leur 25 anniversaire.


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