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17 septembre 2008

Valles Marineris : Le Grand Canyon de Mars

Le plus grand canyon du Système Solaire forme une large bande à la surface de Mars. Appelée Valles Marineris, la grande vallée s'étend sur plus de 3000 km de long, mesure jusqu'à 600 km de large et est profond de 8 km.
En comparaison, le Grand Canyon sur la Terre en Arizona, aux USA, fait 800 km de long, 30 km de large et 1,8 km de profondeur.
L'origine de Valles Marineris demeure inconnue, bien qu'une hypothèse largement admise soutienne qu'il s'est formé suite à une fracture il y a des milliards d'année lorsque la planète s'est refroidie.
Récemment, de nombreux processus géologiques ont été identifiés dans le canyon. La mosaïque ci-dessus a été créée à partir de plus de 100 images de Mars prises par les orbiters Viking dans les années 70.
Cette image est disponible en format :
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* Mars est la planète rocheuse la plus éloignée du soleil.
Le diamètre de Mars et de 6.800 km, juste un peu plus que la moitié du diamètre terrestre, et sa masse n'est que de 11% de celle de la masse terrestre.
La distance qui sépare Mars du soleil est d'environ 228 millions de km; elle effectue une révolution tous les 687 jours, presque le double cycle terrestre.
Dans les moments ou la terre, le soleil et Mars sont alignés (càd en opposition), et que Mars est à son point le plus proche du soleil (perihelion), sa distance jusqu'à la terre et d'environ 56 millions de km; ceci se produit tout les 15 à 17 ans.
Dans les cycles ou Mars se trouve à sa distance la plus éloignée du soleil (aphelion), celle-ci est d'environ 101 millions de km de la terre.
Elle évolue sur son axe sur une période de 24h et 37 minutes, un peu plus d'une journée terrestre.
Depuis la terre, elle apparaît rougeâtre dans le ciel, c'est pour cela que l'on la surnomme également "la planète rouge".
Mars est soumise à des extrêmes de températures dus à sa fine couche d'atmosphère, allant de 27°C à midi, jusque -73°C à minuit; en revanche les fortes valeurs de températures diurnes restent limitées à moins de 1 metre au-dessus de la surface.
En 1971, la sonde spatiale Mariner 9 découvrit un immense canyon, Valles Marineris. Surpassant totalement le Grand Canyon de l'Arizona, ce canyon s'étend sur 4000 kilomètres, et à certains endroits offre une ouverture de 200 kilomètres, et de 3 kilomètres de profondeur...
Mars possède également de nombreux volcans immenses - dont Mons Olympus, 600Km de diamètre, 26 kilomètres de haut, le plus grand du système solaire- et des plaines de lave.
On ne connaît pas l'existence d'eau sous forme liquide sur Mars, mais des lits de rivières asséchées en surface laissent à penser qu'il y aurait eu de l'eau il y a longtemps....
Comme la terre, Mars possède de la glace aux pôles nord et sud.
Il y a peu de nuages dans le ciel de Mars; ceux-ci sont composés de glace, et il ne pleut donc pas.
De forts vents balayent et transportent de grandes tempêtes de poussières qui recouvrent parfois l'ensemble de la planète.
Mars possède deux lunes, Phobos et Deimos. La plus proche, Phobos, a un diamètre d'environ 11 km et évolue en orbite avec un cycle bien inférieur à celui de Mars (7h et 39 min), la faisant se lever à l'ouest et se coucher à l'est. Le satellite extérieur, Deimos, est d'environ 6 km de diamètre.

16 septembre 2008

Prochain voyage à la Lune prévu d'ici 2020

La Lune sera bientôt visitée. Photo EFE
Les responsables de la NASA ont reconnu que la nouvelle fusée Ares I réunit toutes les conditions techniques, de sécurité et financières.

L'agence spatiale américaine (NASA) a donné son accord préliminaire mercredi soir au développement de la fusée Ares I, qui succédera la navette spatiale dès 2015 et renverra des astronautes américains sur la Lune d'ici 2020.
Les directeurs de la NASA ont reconnu à l’unanimité qu’à ce stade, Ares I remplissait toutes les pré-conditions techniques, de sécurité, ainsi que le budget prévu.
Prochains examens
L'an prochain, un autre examen "delta" de la fusée se concentrera sur un problème technique persistant pour ce type d'engins, celui des vibrations d'après lancement, a indiqué la NASA. Un examen structurel plus détaillé est programmé pour mars 2011.
Les ingénieurs de la NASA avaient annoncé le mois dernier qu'ils avaient trouvé un moyen efficace de réduire les vibrations post-tir grâce à des absorbeurs de choc géants. Toutefois, de nouveaux essais seront nécessaires avant d'envisager une homologation de cet élément technique.
Environ 10% des problèmes soulevés par les ingénieurs de l'agence, en particulier les nuisances dues au bruit ou encore la capacité de la fusée à traverser des orages, sont toujours dans l'attente d'une solution mais ne nécessiteront pas des examens séparés, selon M. Cook.
De 4 a 6 astronautes dans la capsule Orion
La capsule d'exploration habitée Orion, qui sera positionnée au sommet de la fusée, subira un examen préliminaire fin 2009. A compter de 2015, cette capsule devra être en mesure de transporter un équipage de quatre à six astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS). Entre-temps, les trois navettes spatiales américaines seront placées hors service à compter d'octobre 2010.

De l’énergie solaire pour tous… jour et nuit!

Le professeur Daniel Nocera, du « Massachusetts Institute of Technology » (MIT), et son collègue Matthew Kanan, ont mis au point une technique efficace et peu dispendieuse pour stocker l’énergie solaire accumulée pendant le jour. Voilà une autre avancée technologique qui, espérons-le, saura rendre le panneau solaire plus attrayant pour les consommateurs.
Les panneaux solaires d’aujourd’hui sont constitués d’une multitude de cellules photovoltaïques. Ces dernières, lorsqu’exposées à la lumière, génèrent un courant électrique stockable pour usage futur. L’ennui, c’est que la méthode d’entreposage par des piles électriques est dispendieuse, polluante et inefficace.
Pour répondre à ce besoin, l’équipe du MIT a donc mis au point une pile à combustible qui stocke efficacement l’énergie générée par les panneaux solaires. Durant le jour et par beau temps, le panneau alimente les équipements du domicile ou de l’entreprise et l’excédent énergétique recharge les piles. Pour ce faire, le dispositif d’emmagasinage emploie un catalyseur qui sépare l’hydrogène de l’oxygène dans l’eau, et ce, de façon sécuritaire. Les deux éléments sont par la suite recombinés pour générer de l’énergie. Toutefois, ce qui distingue le nouveau catalyseur est sa constitution. Construit à partir de cobalt, de phosphate et d’une simple électrode, il emploie 90 % moins d’électricité que les catalyseurs classiques. De plus, il ne nécessite pas dans sa fabrication de platine, un métal précieux particulièrement coûteux!Cette pile à combustible, théoriquement commercialisable d’ici 10 ans, pourrait d’ailleurs être rechargée par d’autres génératrices écologiques, telles des turbines sous-marines ou des éoliennes. En effet, les panneaux solaires sont encore dispendieux du fait que la cellule photovoltaïque traditionnelle nécessite, lors de sa production, du silicium pur à plus de 99,999 %. Espérons que de nouvelles avancées technologiques favoriseront une baisse du prix de la production des panneaux de demain.

15 septembre 2008

Technologie - Les bouchées doubles de Microsoft

Plusieurs produits ont droit à une refonte complète cette année.

Pendant que Google cherche à devenir le système d'accès à Internet en dévoilant son logiciel de navigation Chrome et qu'Apple reconfirme sa domination sur le marché du divertissement en lançant une nouvelle version de son logiciel de gestion du contenu numérique iTunes et en présentant de nouveaux baladeurs multimédias pour conserver ses 73 % de parts de marché dans le secteur des baladeurs, Microsoft tente de se démarquer.

Depuis quelques jours, Microsoft tente tant bien que mal d'attirer les yeux sur ses activités. Et les annonces n'ont pas manqué, ces derniers jours: baisse du prix de la Xbox 360, nouvelle technologie pour la souris, nouvelle génération de fureteur, nouvelle génération de baladeurs Zune, nouvelle campagne publicitaire de 300 millions de dollars pour Vista et l'appui de Jerry Seinfeld. Une campagne sur l'absurde Tiens, commençons justement par cette nouvelle campagne publicitaire, où le comédien Jerry Seinfeld a accepté, en échange de dix millions de dollars, de partager la vedette avec le grand patron à la retraite de Microsoft, Bill Gates. Loin d'être aussi mordante que celle d'Apple où deux comédiens interprètent respectivement un Mac et un PC qui comparent leurs réalités depuis des années, elle a quand même son charme et, surtout, est plus adaptée à Internet.

Si Apple a misé sur des spots publicitaires de 30 secondes pour décrire les avantages d'un Mac par rapport à un PC, les gens de Microsoft ont plutôt opté sur l'absurde et le format du court métrage pour vanter les mérites du système d'exploitation Windows Vista. Un format très à la mode et, surtout, très demandé. Certains observateurs ont malgré tout expliqué le choix du format en arguant que Vista n'avait pas vraiment d'avantages à mettre en avant et qu'il fallait seulement en rire en attendant son remplaçant l'an prochain. Xbox 360, une console bon marché Sur un autre front, Microsoft annonçait il y a quelques jours qu'il abaissait le prix de sa Xbox 360. Le modèle de base, avec une minuscule mémoire interne de 256 Mo, passe maintenant sous le seuil psychologique des 200 $. À 199,99 $, la console de Microsoft devient de facto, la console la moins chère sur le marché. Devançant même la Wii de Nintendo qui est toujours vendue au prix de 269,99 $ et prenant une longueur d'avance sur la PlayStation 3 de Sony qui est offerte à 399 $. Microsoft tente le grand coup pour doper les ventes de sa console, et ainsi donner confiance aux consommateurs qui veulent faire l'achat de «la bonne console» pour Noël et qui cherchent donc à acheter la plus populaire. L'avantage de la Xbox 360, cette année encore, c'est son catalogue de jeux vidéo qui est le plus fourni des trois consoles de salon.

Nouvelle souris

La semaine dernière, Microsoft présentait ses toutes nouvelles souris conçues spécialement pour ces gens qui ne travaillent pas dans un environnement optimisé pour l'utilisation d'une souris classique. Classique dans le sens de traditionnelle, avec sa petite boule sous le capot ou optique avec son petit rayon de lumière rouge. Cette fois, Microsoft prend le virage du rayon bleu et propose une souris qui est quatre fois plus sensible à son environnement. Résultat, celle-ci peut être utilisée sur un plus grand nombre de surface. La table de la salle à manger, le comptoir en granit de la cuisine, la table à café ou le tapis du salon ne sont plus des endroits à éviter pour cette souris qui utilise la nouvelle approche BlueTrack de Microsoft. Voyant bien que le marché de l'ordinateur portable est à la hausse, Microsoft propose également une superbe petite souris à rabat, parfaite pour celui ou celle qui veut travailler en déplacement dans un café ou une bibliothèque et se faire remarquer par son aspect plus design que les autres. Elle me rappelle, mais en plus belle et plus compacte, la souris que Microsoft avait commandée au designer français Philippe Starck en 2003.

Zune contre iPod

La veille de la présentation d'Apple, Microsoft a bien tenté de tirer la couverture médiatique de son côté en présentant sa nouvelle gamme de baladeurs Zune. Sa grande nouveauté, c'est cette nouvelle fonction qui profite de la présence d'un récepteur radio FM intégré au baladeur pour permettre la reconnaissance des chansons diffusées à la radio. Chez nous, cela permet de garder en mémoire une chanson qui nous intéresse pour l'acheter ensuite, une fois devant l'ordinateur ou chez le marchand de CD. Mais aux États-Unis, cette fonction a un lien direct avec la boutique musique Zune Marketplace de Microsoft et permet l'achat et le téléchargement immédiat de la pièce au moyen d'un branchement WiFi. Certes, le Zune fait bonne figure devant la version classique de l'iPod présenté chez Apple. Mais devant la nouvelle génération d'iPod Touch offert en format 8, 16 et 32 Go, le Zune n'est plus de la course devant l'appareil d'Apple qui sert à la fois de baladeur numérique et de terminal vers Internet. Microsoft doit vraiment revoir son approche s'il veut encore avoir une chance de courir dans cette catégorie l'an prochain. Mais aura-t-il le temps d'y réfléchir, où est-ce que les consommateurs le feront à sa place en boudant le produit? La suite de cette histoire après les emplettes de Noël.



Bruno Guglielminetti

01 septembre 2008

Le jus d'orange perturbe les médicaments

On savait déjà que des substances présentes dans les pamplemousses pouvaient interagir dangereusement avec des médicaments. Les jus d'orange et de pomme ne feraient pas non plus bon ménage avec la prise de médicaments.
C'est ce qu'ont affirmé des chercheurs canadiens lors de la réunion de l'American chemical society le 19 août à Philadelphie. Ces jus limiteraient l'absorption de certains médicaments, compromettant ainsi leur efficacité.Après avoir mené diverses expériences sur des volontaires, les chercheurs ont trouvé une mauvaise interaction entre les jus de fruits et quelques médicaments, dont ils précisent que la liste n'est pas exhaustive. Ce sont des médicaments destinés à maintenir le patient en vie en traitant des cancers, des maladies cardiovasculaires ou des infections. Il peut également s'agir d'antibiotiques ou de traitements contre les allergies.Une précédente étude publiée en juin 2006 dans l'American Journal of Clinical Nutrition révélait que des substances contenues dans les pamplemousses qui interagissaient dangereusement avec certains médicaments, et notamment ceux destinés à contrôler l'hypertension ou à lutter contre le cholestérol. Mais ces interactions entre le fruit et les médicaments étaient contraires à celles découvertes aujourd'hui. Le jus de pamplemousse augmentait la concentration de certains médicaments dans le courant sanguin, causant des effets potentiellement dangereux.
Source : Sante-medecine.commentcamarche.net

25 août 2008

Bilan de Beijing

Le Comité olympique canadien conclut les Jeux de 2008 parmi les 16 premières nations - Karen Cockburn a été choisie comme porte-drapeau du Canada à la cérémonie de clôture
L’équipe olympique canadienne conclura les Jeux de la XXIX Olympiade ce soir avec un total de 18 médailles, ce qui la place à égalité pour le 13e rang au classement selon le nombre de médailles (jusqu’à dimanche matin) réalisant du même coup son objectif de finir parmi les 16 premières nations. Un record de 204 pays ont participé aux Jeux olympiques de Beijing 2008. En prélude à la cérémonie de clôture, le Canada a choisi la Torontoise Karen Cockburn comme porte-drapeau.
Cockburn, 27 ans, a décroché une médaille d’argent en trampoline féminin au jour 10 des Jeux (18 août). Cette médaille est sa troisième en autant de participations olympiques, ce qui la place parmi les cinq athlètes canadiens qui ont gravi les marches du podium olympique à trois Jeux d’été d’affilée (Phil Edwards, athlétisme; Lesley Thompson-Willie, aviron; Caroline Brunet, canoë-kayak; Émilie Heymans, plongeon).
Cockburn a également gagné le bronze à Sydney en 2000 et l’argent à Athènes en 2004.
« C’est avec beaucoup d’humilité et une joie indescriptible que j’accepte cet honneur », a déclaré Cockburn. Le Canada a vécu de très beaux moments olympiques à Beijing. Ces Jeux resteront certainement gravés dans notre mémoire. »
« Nous sommes très fiers de chacun de nos Olympiens canadiens », a déclaré le président du COC Michael Chambers. « Notre objectif de finir parmi les 16 premiers pays était ambitieux, mais il était à la hauteur de la détermination de nos athlètes. Ils sont venus ici pour accomplir une mission, et ils y sont parvenus. Nous pouvons maintenant bâtir sur des assises solides, et nous sommes en bonne voie pour les Jeux de Londres 2012. »
« Ayant vécu avec ces athlètes exceptionnels pendant plusieurs semaines, j’ai été témoin de leur dévouement, et de leur professionnalisme. Cela m’a fait réaliser combien nous sommes chanceux, nous les Canadiens, de les avoir comme ambassadeurs », a déclaré la chef de mission du Canada, Sylvie Bernier. « Peter (Giles) et moi, nous nous sommes arrangés pour assister à presque toutes leurs compétitions et nous sommes très touchés par leurs exploits et leurs réalisations. »
L’équipe olympique canadienne a conclu les Jeux avec trois médailles d’or, neuf d’argent et six de bronze. Cette récolte de 18 médailles égalise le total de médailles remportées par l’équipe canadienne aux Jeux de Barcelone en 1992 où elle avait réalisé la troisième meilleure performance olympique de son histoire. Seuls les Jeux d’Atlanta en 1996 (22) et ceux de Los Angeles en 1984 (44) avaient vu une meilleure performance du Canada.
Le Canada conclut également les Jeux de Beijing avec 10 quatrièmes places, six cinquièmes places et un total de 59 classements parmi les huit premiers. En ce qui concerne le taux de conversion, soulignons que le Canada a converti 67 p. cent de son bassin de médaillés potentiels (27) en médaillés en 2008. En comparaison, le taux de conversion à Athènes était de 34 p. cent. Les Jeux de 2004 avaient vu le Canada obtenir huit quatrièmes places, 15 cinquièmes places et un total de 60 classements dans le top huit.
Le huitième jour de la compétition olympique a vu le Canada mettre la main sur ses premières médailles avec les rameurs David Calder (Victoria) et Scott Frandsen (Kelowna, C.-B.) qui ont décroché l’argent au deux de pointe masculin. Ils ont été suivis de près par la lutteuse Carol Huynh (Hazelton, C.-B.), qui a remporté la première médaille d’or du Canada à ces Jeux lorsqu’elle gagna dans la catégorie des 48 kg. Tonya Verbeek (Beamsville, Ont.) a ensuite emboîté le pas avec une médaille de bronze dans la catégorie des 55 kg. La médaille de Huyhn a donné le ton à l’équipe canadienne qui est montée sur le podium à plusieurs reprises pendant quatre jours d’affilée.
À la deuxième semaine des Jeux, Eric Lamaze, a obtenu deux médailles en équitation. Le cavalier originaire de Schomberg, en Ontario a aidé ses coéquipiers Ian Millar (Perth, Ont.), Mac Cone (King City, Ont.) et Jill Henselwood (Oxford Mills, Ont.) à gagner la première médaille du Canada (une médaille d’argent) en saut d’obstacles par équipe en 40 ans. Lamaze a mis ensuite la main sur la médaille d’or individuelle en saut d’obstacles, soit la première médaille d’or du Canada à l’épreuve individuelle de saut d’obstacles.
En aviron, le Canada avait cinq bateaux en finale, et ils ont gagné le plus grand nombre de médailles de l’équipe canadienne, soit quatre médailles, dont une d’or, une d’argent et deux de bronze. Cinq sports ont offert chacun deux médailles au Canada en 2008. Ce sont le canoë-kayak, le plongeon, les sports équestres, le trampoline et la lutte.
Voici quelques autres faits saillants de la performance du Canada aux Jeux olympiques de Beijing 2008 : - Ian Millar a remporté sa première médaille olympique en carrière (l’argent en saut d’obstacles par équipe) à sa neuvième participation olympique- Jason Burnett (Etobicoke, Ont.), qui participait à ses premiers Jeux, a gagné l’argent en trampoline masculin- L’équipage masculin du huit en aviron a défendu son titre mondial et décroché l’or olympique à Shunyi- Le triple Olympien Alexandre Despatie (Laval, Qc) a gagné l’argent au tremplin de 3 m, égalant son résultat des Jeux de 2004- Émilie Heymans (Greenfield Park, Qc,) a remporté l’argent à la plate-forme de 10 m, soit sa troisième médaille en autant de participations aux Jeux olympiques (elle avait obtenu l’argent en 2000 et le bronze en 2004 au 10 m synchro)- Ryan Cochrane, de Victoria, a décroché la médaille de bronze au 1500 m nage libre tandis que les nageurs canadiens ont établi 27 records nationaux et participé à 10 finales - Le triple Olympien Simon Whitfield (Kingston, Ont.) a effectué un retour sur le podium avec une médaille d’argent en triathlon, huit ans après sa médaille d’or des Jeux de Sydney - Le porte-drapeau de la cérémonie d’ouverture, Adam van Koeverden, a établi un record du monde dans les séries éliminatoires du K1-500 m et a obtenu une médaille d’argent - soit sa troisième médaille olympique en carrière - à la finale - Prescilla Lopes-Schliep (Whitby, Ont.) a gagné la première médaille du Canada en athlétisme depuis les Jeux de 1996 à Atlanta lorsqu’elle s’est mérité la médaille de bronze à l’épreuve féminine du 100 m haies - L’équipe masculine de tir à l’arc s’est classée 11e, soit le meilleur résultat olympique du Canada à ce jour- Les cyclistes Svein Tuft (Langley, C.-B.) et Ryder Hesjadel (Victoria) ont chacun battu le record du meilleur résultat du Canada au contre-la-montre avec une 7e et une 16e place respectivement (le meilleur résultat du Canada jusqu’ici était la 18e place obtenue par Eric Wohlberg en 2004)- Le Torontois Michael Barry a inscrit une neuvième place en course sur route individuelle en cyclisme, réalisant ainsi la meilleure performance du Canada depuis la médaille d’argent de Steve Bauer en 1984

19 août 2008

LaserVue : les premiers écrans laser de Mitsubishi cette année

Un nouveau saut technologique s'esquisse à l'horizon : l'écran laser. Porté par Mitsubishi, le premier modèle à débarquer sur le marché devrait arriver au prochain trimestre. "Mitsubishi a crée une nouvelle catégorie de télévision grâce à la technologie laser et nous pensons que les consommateurs assimileront notre nouvelle marque, LaserVue, aux meilleurs écrans de l'industrie" promet le fabricant.

Le laser offre plusieurs avantages par rapport aux autres technologies d'affichage. Sa palette de couleurs recouvre le champ presque complet visible par l'oeil humain contre 40 % pour les écrans HD traditionnels. Il permet un meilleur taux de contraste et de clarté, et affiche de plus beaux rouges et noirs que les écrans LCD et plasma. Il consomme aussi beaucoup moins d'énergie : la moitié des écrans LCD actuels, le tiers des écrans plasma, et promet une espérance de vie plus longue.

18 août 2008

13 août 2008

Les jours passent et le Canada attend toujours sa première médaille à Pékin

PEKIN - La disette de médailles du Canada à la piscine, et aux Jeux de Pékin, se poursuit.
L'équipe du relais 4 x 200 mètres style libre composée de Colin Russell, Brian Johns, Brent Hayden et Andrew Hurd a dû se contenter de la cinquième place de la finale, mercredi matin, après avoir complété l'épreuve en 7:05,77.
Avant le début des Jeux, le quatuor canadien représentait les meilleures chances de médaille d'un pays qui n'a pas envoyé d'athlètes sur le podium en natation depuis la troisième place de Curtis Myden au 400 mètres QNI à Sydney, il y a huit ans.
Plus tôt en matinée, Hayden avait été incapable de se qualifier pour la finale du 100 mètres style libre. Le champion du monde en titre a terminé au 11e rang des demi-finales, avec un chrono de 48,20. Et entre ces deux déceptions, Julia Wilkinson, qui avait livré une si belle fin de course en demi-finale du 200 mètres QNI mardi matin, n'a pu faire mieux qu'une septième place en vertu d'un temps de 2:12,43. En guise de comparaison, l'Ontarienne de 21 ans avait réalisé un chrono de 2;12,03 mardi.
La natation canadienne axera maintenant ses espoirs de médailles vers Mike Brown. L'athlète originaire de Perth, en Ontario, a survolé sa vague en demi-finale au 200 mètres brasse, avec un temps de 2:08,84, une nouvelle marque canadienne. Seul le Japonais Kosuke Kitajima a été plus rapide que Brown, en 2:08,61 - un record olympique.
La finale aura lieu jeudi matin.
Plus tard mercredi, Annamay Pierse, de Vancouver, a accédé aux demi-finales du 200 m brasse après avoir inscrit le 7e temps des préliminaires.
Deux Canadiennes se sont qualifiées pour les demi-finales du 100 m libre. Il s'agit d'Erica Morningstar, de Calgary, et de l'Ontarienne Julia Wilkinson..
Enfin, les Canadiennes ne participeront pas à la finale du relais 4 x 200 m libre. Elles ont été reléguées au 10e rang en demi-finale.
Bernier avoue une déception
La délégation canadienne a connu ses premières véritables déceptions, mercredi, lorsque deux de ses grands espoirs ont échoué dans leur tentative d'obtenir un podium. Et c'est sans parler de la cinquième place d'Alexandre Despatie et d'Arturo Miranda au tremplin de trois mètres synchro.
La chef de mission de l'équipe canadienne, Sylvie Bernier, reconnaît que l'élimination de l'escrimeuse Sherraine Schalm en huitième de finale au concours individuel à l'épée et l'incapacité de Brent Hayden de se qualifier pour la finale du 100 mètres libre représentent des déceptions. Schalm occupe le cinquième rang au classement de la Fédération internationale d'escrime tandis que Hayden est le champion du monde en titre sur la distance.
En plongeon synchro, les attentes étaient plus réservées puisque Despatie revient à la compétition après avoir subi une fracture au pied en avril.
Bernier ne croit toutefois pas que cette première médaille qui tarde à se concrétiser met de la pression sur les athlètes dont les épreuves restent à venir.
Despatie et Miranda, cinquièmes au 3 mètres synchro
Les Québécois Alexandre Despatie et Arturo Miranda n'ont pu accéder au podium à l'épreuve de plongeon synchronisé au tremplin de trois mètres.
Despatie et Miranda ont fini cinquièmes d'une finale peu relevée, à l'exception de la domination des Chinois. Wang Feng et Qin Kai ont fait cavalier seul, en engrangeant 469,08 points au total des six plongeons de la finale.
Les Russes Dmitry Sautin et Yuriy Kunakov ont enlevé l'argent grâce à 421,98 points, devant les surprenants Ukrainiens Illya Kvasha et Oleksiy Prygorov (415,05).
Les Canadiens ont récolté 409,29 points, à des poussières des Américains Chris Colwill et Jevon Tarantino. S'exécutant les derniers sur les huit équipes en lice, ils ont été dans le coup jusqu'à la toute fin. Un excellent dernier plongeon, après des quatrième et cinquième ordinaires, leur aurait permis de se faufiler sur le podium.
Aviron: le 8 féminin en finale
Le Canada a accédé à la finale du huit de pointe avec barreuse après avoir gagné la course de repêchage disputée mercredi.
L'équipage féminin, dont fait partie la Montréalaise Andréanne Morin, imite donc le huit de pointe avec barreur masculin. Lundi, les Canadiens se sont qualifiés directement pour la finale après avoir dominé leur vague de qualification.
Il y a deux jours, le huit féminin a terminé au troisième rang de sa vague éliminatoire, ce qui l'a forcé à passer par le repêchage pour tenter d'accéder à la grande finale.
Mercredi, les Canadiennes (6:10,50) ont devancé respectivement les Pays-Bas (6:11,58), la Grande-Bretagne (6:12,10) et l'Australie (6:12,52), dernière qualifiée. Lundi, les Etats-Unis et la Roumanie s'étaient qualifiés directement.
Chez les hommes, le deux de pointe composé de David Calder et Scott Frandsen, tous deux de la Colombie-Britannique, a accédé à la finale mercredi après avoir dominé sa vague de demi-finale (6:34,02).
Grâce à ces deux résultats et à la qualification, plus tôt, du huit masculin, trois embarcations canadiennes sont donc assurées de participer à des finales, disputées au Parc aquatique de Shunyi.
Tuft, 7e au contre-la-montre individuel
Svein Tuft, de Langley, en Colombie-Britannique, a pris le septième rang du contre la montre individuel.
C'est le Suisse Fabian Cancellara qui a remporté la médaille d'or.
Ryder Hesjedal, de Victoria, s'est classé 16e.
Cancellara, le double champion du monde de l'épreuve, a parcouru le parcours de 47,3 km en une heure, 2 minutes, 11,43 secondes.
Le Suédois Gustav Larsson a pris le deuxième rang, à 33 secondes du vainqueur.
L'Américain Levi Leipheimer s'est emparé de la médaille de bronze.
Chez les femmes, Alexandra Wrubleski de Regina a inscrit un temps de 39:15,42 lors du contre-la-montre individuel de 23,5 km et elle a pris le 24e rang, à plus de quatre minutes de la médaillée d'or, l'Américaine Kristin Armstrong.
Baseball et softball
Ailleurs, le Canada a surmonté un lent début de rencontre pour finalement pulvériser la Chine 10-0 mercredi, lors du premier match du tournoi olympique de baseball.
La rencontre s'est terminée avant les neuf manches réglementaires, comme le veut le règlement lorsqu'une équipe détient une avance d'au moins 10 points après huit manches.
La formation du gérant Terry Puhl a rompu une égalité de 0-0 en quatrième manche grâce à un circuit de trois points de Scott Thorman, un joueur de premier but qui a porté les couleurs des Braves d'Atlanta la saison dernière.
L'équipe canadienne de softball a quant à elle battu celle des Pays-Bas 9-2, mercredi, au tournoi à la ronde des Jeux de Pékin. Comme le veut le règlement, le match a pris fin à la sixième des sept manches réglementaires à cause de l'écart de sept points qui séparait les deux équipes.
Les Canadiennes ont ainsi porté leur fiche à 2-0.
Autres sports
A l'épée, dans l'épreuve individuelle, l'Albertaine Sherraine Schalm a été éliminée en ronde des 16. Elle s'est inclinée 15-13 devant la Hongroise Ildiko Mincza-Nebald.
Après avoir échoué au pied du podium en tant que membre de l'équipe féminine à l'épée aux Jeux d'Athènes en 2004, Schalm tentait à Pékin de devenir la première escrimeuse canadienne à remporter une médaille olympique.
En fleuret individuel, Joshua McGuire a gagné son premier duel en fleuret individuel, 11-10 contre Tomer Or, d'Israël, avant de s'incliner 15-3 contre l'Italien Salvatore Sanzo, sixième tête de série.
En tir à l'arc, épreuves individuelles, Jay Lyon a accédé au troisième tour de la compétition grâce à des victoires de 111-106 contre le Chinois Hai Feng Xue, et de 113-107 aux dépens de l'Américain Brady Ellison. Lors d'un duel de premier tour, Ellison avait battu le Canadien John David Burnes 111-89.
Dans l'épreuve de tir, 25 mètres pistolet sportif, l'Ontarienne Avianna Chao a terminé au 41e et dernier échelon.
A la voile, le navigateur québécois Stéphane Locas et son partenaire Oliver Bone ont obtenu des 23e et 22e places dans les cinquième et sixième manches de la course olympique de la classe 470.
Ils étaient 28e après les quatre premières régates et ils se retrouvaient mercredi à 15 points du 25e rang.


09 août 2008

Une substance toxique dans le sol martien?

Les traces possibles de perchlorate ont été détectés dans deux échantillons de sol martien analysés en juillet avec l'instrument MECA de la sonde Phoenix.

Photos APAgence France-Presse Washington

Des analyses d'échantillons du sol martien effectuées le mois dernier avec les instruments de la sonde Phoenix ont mis en évidence de possibles traces de perchlorate, une substance toxique, a indiqué la Nasa.
Mais les résultats d'une analyse d'un autre échantillon de sol prélevé au-dessus de la couche de glace et conduite dimanche dans un des petits fours de l'instrument TEGA (Thermal and Evolved-Gas Analyzer) de Phoenix n'a révélé aucune trace de cette substance, précisent aussi les scientifiques de la mission dans un communiqué publié lundi soir sur le site internet de la Nasa.«Ceci est surprenant puisque des mesures faites précédemment avec TEGA sur des échantillons de sol venant de la surface indiquaient la présence possible de perchlorate mais sans certitude absolue», a observé Peter Smith, de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le responsable scientifique de la mission Phoenix.Les scientifiques de la mission tiendront une conférence de presse mardi à 14h HAE pour présenter et discuter les derniers résultats de ces analyses.«Nous sommes déterminés à suivre un processus scientifique rigoureux et bien que nous n'avons pas achevé toutes les analyses de ces échantillons de sol martien, nous portons un grand intérêt aux résultats intermédiaires», a poursuivi Peter Smith.«Les analyses initiales de MECA (Miscroscopy, Electroscopy and Conductivity Analyze) laissaient penser que le sol martien était très similaire à celui de la Terre et des analyses faites ensuite ont révélé des aspects de la chimie du sol de Mars différents de celui de notre planète», a-t-il ajouté.Les scientifiques de Phoenix examinent également la possibilité de contamination par des sources terrestres des instruments TEGA ou de la sonde elle-même, qui pourrait expliquer pourquoi ils paraissent indiquer la présence de perchlorate dans le sol martien.Les traces possibles de perchlorate ont été détectés dans deux échantillons de sol martien analysés en juillet avec l'instrument MECA.Le laboratoire robotisé MECA étudie la composition du sol martien en le mélangeant avec une solution à base d'eau provenant de la Terre.MECA est doté de détecteurs capables de mesurer l'acidité ou le caractère alcalin du sol tel le chlorure ou le perchlorate. Ils peuvent aussi détecter des concentrations de magnésium, de calcium et de potassium qui forment les sels solubles dans l'eau.Les scientifiques de la mission Phoenix avaient confirmé la semaine passée que les morceaux de glace analysés dans un des fours TEGA étaient bien formés d'eau.La Nasa avait aussi décidé fin juillet de prolonger la mission Phoenix de cinq semaines jusqu'au 30 septembre, au-delà des 90 jours initialement prévus en raison de son succès.La sonde Phoenix avait commencé à creuser des tranchées dans le permafrost martien à l'aide d'une pelleteuse robotique pour prélever des échantillons peu après s'être posé dans l'arctique de Mars le 25 mai.Si les instruments de Phoenix ont détecté des nutriments essentiels à l'existence de la vie comme l'eau, le sodium, le potassium et le magnésium, ils n'ont pas encore découvert de matériau organique.
Le sol martien semblable à celui d'un désert chilien

La sonde Phoenix a découvert que le sol de Mars près de son pôle nord est semblable à celui du désert Atacama au Chili où seuls des microbes parviennent à vivre dans des conditions extrêmes, ont annoncé les scientifiques de la Nasa, mardi.
Lundi, ces scientifiques avaient annoncé que la sonde Phoenix avait découvert une substance chimique -le perchlorate- dans le sol martien qui pourrait nuire à une possibilité de vie sur la planète rouge.Or, soulignent ces scientifiques, le perchlorate est une substance oxydante que l'on trouve à l'état naturel dans le désert d'Atacama. Sa présence sur Mars n'est ni mauvaise ni bonne pour une vie potentielle, ajoutent les experts de la Nasa.«Nous savons que les microbes peuvent parfaitement vivre dans des contions d'oxydation (à Atacama)», a dit Richard Quinn l'un des scientifiques en charge de la mission Phoenix au centre de recherche Ames de la Nasa. «Il se pourrait que ce soit la même chose sur Mars. Nous ne le savons pas encore».Dans un premier temps, les scientifiques avaient déclaré que le sol sur lequel a atterri Phoenix en mai dernier était semblable à celui de la Terre, contenant notamment des sédiments tels que magnésium, sodium et chlorure.Les derniers tests en laboratoire ont montré la présence de perchlorate oxydante. La Nasa tente à présent de déterminer si cette substance pourrait s'être trouvée là par voie de contamination.Jeudi, la Nasa avait annoncé que la sonde Phoenix avait confirmé pour la première fois que le sol de Mars contenait de l'eau gelée. Jusqu'ici, les preuves de l'existence d'eau sur Mars n'étaient pas concluantes, même si ces conclusions-là étaient attendues. En 2002, Odyssey, qui elle était restée en orbite autour de Mars, avait décelé ce qui ressemblait à un réservoir d'eau gelée. À son arrivée, Phoenix a également découvert ce qui ressemblait à de la glace dans un morceau de sol dur juste à l'endroit de son atterrissage. Des indices dans une tranchée ont montré qu'une partie de cette glace se transformait en gaz une fois exposée au soleil.

La présence de perchlorate sur Mars n'exclut pas une forme de vie

La présence probable de perchlorate, une substance corrosive, dans des échantillons du sol martien analysés par des instruments de la sonde Phoenix, n'exclut pas l'existence d'une forme de vie sur Mars, a expliqué mardi le principal scientifique de la mission.
«Le perchlorate ne détruit pas les matériaux organiques dans des conditions normales» sur la Terre, a déclaré Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le responsable scientifique de Phoenix, lors d'une conférence de presse téléphonique.«En lui-même le perchlorate n'est ni bon, ni mauvais pour la vie», a-t-il ajouté, soulignant que certaines espèces de microbes vivent de l'énergie fournie par cet oxydant très soluble dans l'eau.La Nasa avait tout d'abord révélé la présence de perchlorate, que l'on trouve à l'état naturel dans des zones très arides sur la Terre, dans un communiqué publié lundi soir sur son site internet.Les analyses initiales d'échantillons du sol martien dans l'instrument MECA (Miscroscopy, Electroscopy and Conductivity Analyzer) de Phoenix n'avaient pas révélé la présence de cette substance.«Les analyses initiales de MECA laissaient penser que le sol martien était très similaire à celui de la Terre et des analyses faites ensuite ont révélé des aspects de la chimie du sol de Mars différents de celui de notre planète», écrivaient alors les scientifiques de la mission.Mais mardi, ces derniers ont insisté sur le fait que la découverte de perchlorate dans le sol martien, qui doit encore être confirmée définitivement par d'autres analyses, ne compromet en rien le caractère habitable de la planète rouge.Lors d'une conférence de presse en juin, les scientifiques avaient dit qu'il serait possible de faire pousser des asperges dans le sol martien.A la fin juillet, ils avaient aussi confirmé que la glace arctique de Mars était bien formée d'eau.Peter Smith a aussi insisté sur le fait que l'équipe scientifique de Phoenix était encore loin d'avoir terminé ses travaux et d'avoir tiré les conclusions définitives.«Nous n'avons pas encore terminé le processus, nous sommes environ à la moitié de la phase de collection des données», a-t-il souligné.«Nous avons commencé mais pas encore fini les analyses des échantillons faites dans les laboratoires (de Phoenix) en utilisant nos modèles d'ingeniering», a ajouté le scientifique. «Nous en sommes encore au stade de l'examen des multiples hypothèses», a-t-il poursuivi.La Nasa avait décidé fin juillet de prolonger la mission Phoenix de cinq semaines jusqu'au 30 septembre, au-delà des 90 jours initialement prévus.La sonde Phoenix avait commencé à creuser des tranchées dans le permafrost martien à l'aide d'une pelleteuse robotique pour prélever des échantillons peu après s'être posée dans l'arctique de Mars le 25 mai.Si les instruments de Phoenix ont détecté des nutriments essentiels à l'existence de la vie comme l'eau, le sodium, le potassium et le magnésium, ils n'ont pas encore découvert de matériau organique.

04 août 2008

Sclérose en plaques: Une nouvelle voie de recherche s'ouvre

Un pas important vient d'être franchi dans la recherche contre la sclérose en plaques (SP) et d'autres maladies neurologiques.
Le mystère planait jusqu'à maintenant sur la raison pour laquelle les femmes enceintes atteintes de la maladie entraient dans une période de rémission.
Des chercheurs canadiens de l'Université de Calgary pensent avoir identifié la cause : une hormone liée à la grossesse serait responsable de la reconstruction de la gaine de protection qui entoure les neurones.
SP 101
Le système immunitaire des personnes atteintes de SP attaque la myéline, la substance protectrice grasse qui recouvre les cellules nerveuses et qui joue un rôle essentiel dans la transmission des messages dans le système nerveux central. La destruction de cette substance conduit à une perte progressive de sensation dans les membres et de la capacité de se mouvoir.
De l'espoir
Les travaux effectués sur des souris ont permis de démontrer que l'hormone prolactine favorise la production spontanée de myéline.
Ils sont les premiers à déterminer que la prolactine, dont la quantité augmente dans le corps durant la grossesse, est directement responsable de la formation de myéline dans le cerveau et la moelle épinière des souris enceintes.
De plus, lorsque des souris non enceintes et portant des lésions semblables à la SP se voyaient administrer de la prolactine, leur myéline était aussi réparée.
Entre 55 000 et 75 000 Canadiens souffrent de cette maladie chronique.
Actuellement, les traitements de la maladie ciblent le système immunitaire lors des premiers stades, mais une fois que des lésions apparaissent sur le cerveau et la moelle épinière, il n'y a plus de traitement.
Cette découverte a le potentiel de pousser le traitement de la SP plus loin que les traitements actuels qui ne font que stabiliser la maladie à ses stades précoces. — Dre Luanne Metz
Les chercheurs affirment cependant qu'il faudra encore plusieurs années avant qu'on ne puisse mener des études sur des humains.
Les résultats complets sont publiés dans le Journal of Neuroscience.
La sclérose en plaques...
touche environ 2,5 millions de gens partout dans le monde, et les Canadiens
ont un des taux les plus élevés de la maladie dans le monde.
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HYPERLIENS:
Sclérose en plaques: nouvelle piste de traitement Communiqué de l'Université de Calgary
L'hormone de grossesse: un élément clé dans la réparation des dommages causés aux cellules nerveuses Communiqué de la Société canadienne de la sclérose en plaques

De l'exercice en pilule?

Est-ce qu'une pilule pourrait remplacer l'exercice? Des chercheurs américains et sud-coréens ont isolé une substance qui, disent-ils, produit les bénéfices de l'exercice aérobique. Cette substance aurait pour effet d'induire la plupart des réactions physiologiques que déclenche l'exercice physique. Des expériences sur des souris montrent qu'elle amène une augmentation de l'endurance et de la consommation des graisses par les cellules.
Ron Evans tiens dans sa main une fiole
du GW1516 dans son laboratoire d’Institut
pour les Études Biologique du Salk.
En collaboration avec l'Agence mondiale antidopage, les chercheurs, dirigés par Ronald M. Evans (californie), ont déjà développé un test de dépistage qui pourrait être mis en oeuvre pour les Jeux olympiques de Pékin. Les souris ayant reçu la substance, l'AICAR, couraient 44% plus longtemps que des souris non traitées après 4 semaines et sans aucun entraînement.
"C'est le même type d'amélioration que l'on constate avec un exercice physique régulier", commente Vihang A. Narkar, co-auteur de l'article de la revue Cell exposant ces travaux.Une autre substance, le GW1516, n'amenait pas d'augmentation de l'endurance sans exercice mais avec 50 minutes de course quotidienne sur une roue, les souris avaient une amélioration d'endurance de 68% par rapport à des souris non traitées et une augmentation de 29% des fibres musculaires. Plusieurs spécialistes entrevoient des utilisations de ces substances pour le traitement de divers troubles tels que l'obésité et le diabète, si elles s'avèrent efficaces et sécures chez l'humain. Plusieurs croient que ces molécules, plus efficaces que l'EPO, pourraient être utilisées par certains athlètes aux jeux olympiques de Pékin. L'AICAR, qui est produit naturellement en très petite quantité chez l'humain par les cellules des muscles, est étudié depuis plusieurs décennies et est déjà disponible par le biais d'entreprises d'approvisionnement scientifique. Une concentration équivalente à celle expérimentée avec les souris coûterait des milliers de dollars par jour. Le GW1516, est un médicament que le fabricant pharmaceutique GlaxoSmithKline travaille à développer pour augmenter les niveaux de HDL (bon cholestérol). Ce médicament est connu pour stimuler une protéine qui active les gènes augmentant l'endurance des cellules musculaires.

PsychoMédia avec source: Los Angeles Times

02 août 2008

Il y a de l'eau sur Mars


C'est officiel, il y a de l'eau sur Mars. La sonde Phoenix a confirmé pour la première fois que le sol de Mars contient de l'eau gelée.
La découverte est survenue accidentellement. Après avoir tenté par deux fois sans succès de transférer des échantillons de sol glacé à l'un des huit fours-laboratoires de Phoenix, les chercheurs ont décidé de recueillir un échantillon de sol pur sous la couche de permafrost. Analysé, il a révélé contenir de la glace.
Jusqu'ici, les preuves de l'existence d'eau sur Mars n'étaient pas concluantes. D'ici quelques semaines, des tests détermineront si l'eau martienne contient les éléments nécessaires à la création et au maintien de la vie.

21 juillet 2008

Bataille des Plaines


La bataille des "Plains" et "Plaines" ...

par Ygreck

Mais non, serieusement...


La bataille des Plaines d'Abraham



La bataille des plaines d'Abraham, eut lieu le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec en Nouvelle-France. Bien qu'étant l'une des batailles les plus décisives de la guerre, elle ne dura que 30 minutes environ. Cette bataille mit fin au siège de la ville de Québec qui avait duré trois mois.

Prélude : le siège de Québec

La bataille fut en fait le point culminant d'un siège qui avait débuté le 26 juin quand les Britanniques débarquèrent à l'Île d'Orléans sur le fleuve Saint-Laurent. La flotte britannique, sous le commandement de l'amiral Charles Saunders, avait navigué de Louisbourg jusqu'à l'Île du Cap-Breton. La flotte se constituait de 49 navires avec 1 944 pistolets et 13 500 membres d'équipage, en plus de 2 bateaux plus petits pour amener à la terre les forces de 8400 soldats britanniques (7 030 réguliers britanniques, 1 280 Américains une Colonies du général James Wolfe et 3 pièces d'artillerie). Une tentative de mettre à terre 4 000 hommes sur la rive nord du fleuve vis-à-vis des Chutes Montmorency, à l'est de Beauport, échoua le 31 juillet. Le général Louis-Joseph de Montcalm avait infligé des pertes de 400 hommes à l'ennemi alors que de son côté, on n'en comptait que 60.
Durant juillet et août, la flotte de Saunders navigua de long en large sur le Saint-Laurent, à la recherche de possibles points d'accostage. Les Français, dont les forces navales n'étaient constituées que de 1 460 hommes, envoyèrent des navires armés contre les Britanniques, mais ils n'offrirent que peu de résistance. James Cook, depuis longtemps capitaine et explorateur du Pacifique, était l'un des cartographes surveillant le fleuve. Des fermes, des forts et des dépôts d'approvisionnement furent brûlés. Les Britanniques ne prirent pas entièrement le contrôle du fleuve et laissèrent ouverte la route d'approvisionnement aux Français. Il y avait très peu d'approvisionnement à acquérir, toutefois la marine britannique bloquait avec succès les ports en France et contrôlait l'entrée du Saint-Laurent. Le 10 septembre, Wolfe choisit l'anse au Foulon comme zone de débarquement. L'anse au Foulon, située au bas d'une falaise haute de 53 mètres sur laquelle repose Québec, était protégée par des canons installés au sommet de la falaise. Toutefois ce n'était pas le point de débarquement auquel s'attendait Montcalm et il était beaucoup moins bien protégé que les autres sites possibles de débarquement.
La Bataille des Plaines d'Abraham
Montcalm avait 13 390 hommes de troupe et de milice disponibles dans la ville de Québec et, à Beauport à quelques kilomètres de là, il pouvait compter aussi sur 200 hommes de cavalerie, 200 hommes d'artillerie, 300 hommes des Premières Nations (parmi lesquels l'on comptait des guerriers des Grands Lacs suivant Charles de Langlade) et 140 Acadiens volontaires. Ceci représentait environ le quart de la population entière de la Nouvelle-France, mais une portion significative de ces forces n'était composée que d'une milice inexpérimentée, contrairement aux Britanniques, dont la plupart des forces avait déjà combattu dans les colonies américaines durant la Guerre de Sept Ans.

Une milice d'environ cent hommes défendit le sommet de la falaise surplombant l'Anse au Foulon. 385 membres des troupes britanniques (surtout des Écossais) réussirent à escalader la falaise tant bien que mal et capturèrent les canons et le camp de la milice française. Cette escalade était menée par William Howe qui deviendra le général en chef de l'armée britannique pendant la révolution américaine. Ironiquement, William Howe deviendra l'ennemi de George Washington à Bunker Hill, New York, Brandywine, Valley Forge et perdra toute l'Amérique du Nord au sud des Grands Lacs quand il décidera d'aller attaquer Philadelphie au lieu d'aller aider Burgoyne à la Bataille de Saratoga en 1777. Cette défaite entraîna la France dans la guerre et la perte pour les Britanniques des États-Unis à la Bataille de Yorktown en 1781 et mènera au Traité de Paris de 1783. William Howe, qui accompagnait James Wolfe cette nuit-là, va donc subséquemment perdre les États-Unis au complet.

Environ le treizième des 5 000 membres des troupes britanniques réussit à rallier les plaines depuis la falaise. Durant toute la durée du siège, les Britanniques eurent comme perte 270 morts et 1 220 blessés. Les pertes françaises lors de la bataille sont inconnues, mais les bombardements britanniques des navires et des batteries placées à Sainte-Pétronille et Lévis sur la ville furent sévères.
Au matin du 13 septembre, Wolfe rassembla 5 140 de ses hommes sur les Plaines d'Abraham en dehors de la ville de Québec. Montcalm aurait pu refuser de les rencontrer sur-le-champ comme ses conseillers le lui suggérèrent. Sa décision d'abandonner la ville fortifiée et de s'engager contre les Britanniques sur le champ de bataille est d'ailleurs souvent vue comme une erreur… Aussi, il n'engagea pas l'ensemble de ses forces, mais seulement 6 500 hommes environ, légèrement plus que les forces britanniques. Il laissa l'autre moitié de son armée sur le rivage de Beauport, sous les ordres de son rival occasionnel Pierre de Rigaud de Vaudreuil, Gouverneur Général de la Nouvelle-France, au cas où l'attaque sur les Plaines d'Abraham s'avèrerait être une diversion.

Afin de couvrir la largeur entière du plateau est de la ville, Wolfe avait fait placer ses hommes sur deux rangs. Sans que Montcalm soit au courant, les 1 500 hommes des troupes d'élite placés sous le commandement de son fidèle subalterne Louis-Antoine de Bougainville (qui avait gardé avec succès le rivage nord du haut-fleuve de Québec tout le long de l'été) s'étaient rassemblés et étaient sur le point d'arriver à l'est du champ de bataille, à l'arrière des Britanniques. De façon inhabituelle, le soigneux et méthodique Montcalm n'attendit pas pour engager la bataille. Il craignait le retranchement des Britanniques. Durant la première charge de Montcalm, Wolfe fut mortellement blessé. Ceux-ci, plus disciplinés, ayant chargé deux balles dans chaque mousquet, firent feu à bout portant, après avoir attendu que les lignes françaises fussent à seulement 40 mètres des leurs. Les Français rebroussèrent chemin en subissant de lourdes pertes. Le chaos dans les rangs français (les soldats quittaient les troupes régulières car ils croyaient les pertes beaucoup plus grandes qu'elles ne l'étaient vraiment) rendit les charges suivantes désorganisées et facilement prises par les Britanniques ; le contingent des Highlanders, chargeant avec leur épées claymore, fut spécialement impitoyable pour les Français. Montcalm ordonna la retraite vers la ville, retraite pendant laquelle il fut lui aussi mortellement blessé. Il mourut le jour suivant.

La retraite de l'armée française vers la rive est de la rivière Saint-Charles fut aidée par un groupe de 200 miliciens, dont plusieurs réfugiés Acadiens, qui étaient restés à l'arrière-garde de l'armée française et qui opposèrent une forte résistance à l'armée britannique au bas de la côte Badelard. C'est le combat qui fit le plus de victimes parmi les civils lors de la bataille. L'histoire s'est faite très discrète à cet égard ; seule une plaque installée en 1997 au jardin de Saint-Roch rappelle cet évènement. [1],[2]

Conséquences
Les deux côtés ont souffert d'à peu près le même nombre de pertes : 658 Britanniques et 644 Français. Après avoir défait Montcalm en dehors de la ville, les Britanniques se retournèrent vers Bougainville, dépassé en nombre et forcé de faire une retraite ordonnée vers Charlesbourg. Là, Bougainville rencontra Vaudreuil qui avait abandonné hâtivement le rivage de Beauport en apprenant la défaite de Montcalm. Les Britanniques, désormais sous les ordres du général Murray, commencèrent à assiéger Québec en conjonction avec la flotte de Saunders plus bas sur le fleuve. Le résultat ne se fit pas attendre : sous les ordres de De Ramezay, la garnison de Québec se rendit le 18 septembre (Capitulation de Québec) alors que Bougainville tentait une charge contre les lignes britanniques afin de réapprovisionner la ville assiégée. Le 24 septembre, Bougainville se retira à l'ouest de la ville sur la Rivière Jacques-Cartier.
Ayant dégagé le dernier obstacle français qui restait contre la marine britannique sur le fleuve Saint-Laurent, la bataille de Québec a essentiellement ouvert toute la Nouvelle-France au contrôle britannique. En 1760, les Britanniques complétèrent la conquête en capturant Montréal, même si la bataille de Sainte-Foy donna aux Français un dernier goût de victoire. Le Traité de Paris a été signé en 1763 pour terminer la guerre et le gouvernement de la France décida de garder la Guadeloupe, une île des Antilles produisant du sucre avec des esclaves, au lieu du Canada qui pour certains n'était que « quelques arpents de neige » (Voltaire), dont la richesse apparente n'était que de fournir des fourrures. Il est à noter que cette citation maintes fois répétée est l'opinion aigrie d'un écrivain, Voltaire, qui avait été expulsé de la cour de France par Louis XV pour aller vivre en Allemagne. Cette opinion a d'ailleurs été publiée par les Anglais dans le Public Advertiser de Londres en date du 28 novembre 1759. Cette opinion n'était d'ailleurs pas celle de Bougainville et des autres Français qui ont vaillamment combattu les Anglais. Choiseul, l'ambassadeur français, estimait en outre que la conquête de la Nouvelle-France, en supprimant le dernier obstacle réel à l'indépendance des colonies américaines, plongerait à brève échéance le monde anglo-saxon dans un chaos d'où il ne pourrait sortir que divisé et affaibli (la révolution américaine donnera raison à Choiseul).
La victoire britannique allait être de courte durée. Par la prise de Québec, les Britanniques enlevaient la menace française et devenaient inutiles pour les Américains. Montcalm avait prédit que si Québec tombait, les Américains se débarrasseraient des Britanniques. Sa prédiction s'avéra juste. En 1781, les Britanniques furent battus par la France à la bataille de Yorktown en Virginie. Le traité de 1783 enleva la majeure partie de la Nouvelle-France(la partie au Sud des Grands Lacs) aux Britanniques qui ne l'auront gardée que pour 20 ans. Plusieurs Canadiens-français participèrent à la victoire de Yorktown en 1781, comme le major Clément Gosselin, Germain Dionne, Edward Antil, Pierre Ayotte, François Monty, etc. Et Louis-Philippe de Vaudreuil, le neveu de Pierre qui était à Beauport, et Bougainville gagnèrent la bataille navale en face de Yorktown. William Howe, qui avait escaladé les plaines avant James Wolfe, fut battu dans la guerre suivante où il commit l'erreur qui fit perdre l'Amérique pour les Britanniques, lors de la Bataille de Saratoga. William Pitt l'Ancien, qui avait organisé la prise du Québec, va mourir en plein Parlement en avril 1778 quand il réalisa que la France entra en guerre et que l'Amérique fut perdue.

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Références culturelles
La chanson Mon Pays des Cowboys Fringants fait référence à l'évènement.
La chanson Stadaconé des Bumper Stickers fait référence aussi à la bataille et aux épreuves que les premiers explorateurs ont dû affronter.

Notes ↑ HONNEUR AUX MILICIENS DE 1759
↑ Vigile Archives
[3] L'Amérique du Nord Britannique, Histoire du Canada, Noël Vallerand et Robert Lahaise, 1969-71, p. 14
[4] Explication sur l'attaque de Québec la nuit du 13 septembre 1759 Collège Marionopolis

Bibliographie

Ouvrages
Gérard Saint-Martin. Québec 1759-1760! Les plaines d'Abraham. L'adieu à La Nouvelle-France?, Paris : Economica, 2007, 284 pages (ISBN 2717853502)
Laurier L. LaPierre. 1759, la bataille du Canada, Montréal : Le Jour, 1992, 301 pages (ISBN 2890444465) [traduit de l'anglais par Normand Paiement et Patricia Juste]
Guy Frégault. La Guerre de la Conquête, Montréal : Fides, 1955, 514 pages
Philippe-Baby Casgrain. Les Batailles des Plaines d'Abraham et de Sainte-Foye, Québec : Imprimerie du Daily Telegraph, 1908, 93 pages

Journaux, témoignages
Roger Léger (dir.). Le journal des campagnes du marquis de Montcalm en Canada de 1756 à 1759, Montréal : Michel Brûlé, 2007, 512 pages (ISBN 978-2-89485-388-7)
Louis-Antoine de Bougainville. Écrits sur le Canada. Mémoires – Journal – Lettres, Sillery : Septentrion, 2003. 425 pages

17 juillet 2008

La tirelire plus souvent sollicitée

Les Canadiens consacrent davantage de leur propre argent pour s'offrir des soins de santé qu'il y a 20 ans, selon un rapport du groupe de recherche GPI Atlantic, de Nouvelle-Écosse.
Selon le rapport, les Canadiens dépensaient en moyenne 222 $ par an, en 1981, pour des soins de santé, contre 452 $ en 2007, le tout en dollars constants.
Selon l'un des auteurs du rapport, Andrew Sharpe, cette hausse des dépenses de santé dans les ménages canadiens est attribuable surtout à la croissance du prix des soins de santé non couverts par les régimes d'assurance provinciaux et également au fait que de moins en moins de soins sont assurés par ces régimes.
Les auteurs du rapport ont également noté une hausse importante du coût des soins dentaires et oculaires au pays. Selon Andrew Sharpe, le coût moyen des soins dentaires a augmenté de 70 % au cours des 10 dernières années. Les soins oculaires, de leur côté, ont grimpé de 50 % au cours de la même période.









Les soins dentaires ont augmenté en moyenne de 70 % au pays au cours des 10 dernières années. (archives)

Au Canada, c'est à l'Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique que les Canadiens consacrent la plus importante part de leurs revenus aux soins de santé, soit 2 %. La province où on dépense le moins pour des soins de santé privés est Terre-Neuve-et-Labrador.
L'augmentation du revenu des Terre-Neuviens au cours des dernières années aurait toutefois, selon les auteurs, atténué le pourcentage réel des revenus qu'ils consacrent aux soins de santé privés.
Au moins 6 % des Canadiens ont par ailleurs déclaré lors d'un sondage avoir dépensé plus de 1000 $ en médicaments sur ordonnance en 2007. Cette proportion passe à 13 % aux États-Unis.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

La baril perd des plumes

Le prix du pétrole a poursuivi sa dégringolade, jeudi. À New York, le baril a perdu 5,31 $US, pour terminer la séance à 129,29 $US.
À Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a chuté de 5,12 $US, pour finir la séance à 131,07 $US.
En trois jours, le prix du baril de pétrole a diminué de 15,89 $US à New York, et 12,85 $US à Londres. Il a également perdu 12 % par rapport à son record de 147,27 $US, atteint vendredi dernier.
Sur le marché new-yorkais, le baril passe donc sous la barre des 130 $US pour la première fois en près de deux mois.
Cette baisse du cours du brut s'explique notamment par la baisse de la demande en essence aux États-Unis. Au cours des quatre dernières semaines, la demande a baissé de 2,1 % par rapport à la même période l'an dernier. Selon les analystes, l'envolée du prix de l'essence au cours des dernières semaines a influencé les automobilistes.
Les données publiées mercredi par le département de l'Énergie des États-Unis indiquent aussi que les réserves de brut ont augmenté de 3 millions de barils la semaine dernière, alors que les marchés anticipaient une diminution.
Les analystes affirment aussi que la baisse de la tension entourant le programme nucléaire iranien a contribué à cette chute marquée du prix du pétrole. Mercredi, le président américain, George W. Bush, a annoncé qu'un émissaire américain se rendra en fin de semaine à Genève pour participer, pour la première fois, à des discussions directes avec l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran. L'Iran a jugé jeudi « positif » ce changement d'attitude de Washington.
Au cours des dernières semaines, l'Iran, deuxième plus important producteur au sein de l'OPEP, avait menacé de fermer le détroit stratégique d'Ormuz, par où transite environ 40 % du pétrole mondial, si ses intérêts étaient en jeu.
Le repli du prix du pétrole a contribué à redonner de l'aplomb à la Bourse de New York. Jeudi, le Dow Jones a augmenté de 207,38 points, pour terminer la séance à 11 446,66 points.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters

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The Blue Cats - Un des meilleurs group de JAZZ a Montreal

The Blue Cats website: ICI

The Bluecats Blues Band was born out of Montreal in june 2008, quatuar of excellents musicians who built a project around the passion of the old Blues and Jazz music of the 1940's.The band is André Brisebois(Bass+vocal)with 30 years experience on Bass and the Blues scene in montreal;Michelle Bouchard(Drums)with 20 years experience on drums (read her musician profil on myspace)Joey Stafford-Abbott(Guitar+Back Vocals)talented young musician with a great future;Warren Palmer(Trompettist)With more than 30 years on Jazz scene in Vancouver to Montreal .The band did special work on the material to find a original sound,that is truly different from most Blues Bands.giving the Blues a new outlook .Original material is in the making for 2009 coming album.Also,last september 2008 we did the promotion for the Peinture en Direct at the Foufounes Électriques in Montreal for their 25 anniversary


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The Bluecats est née à montréal en juin 2008,c'est un Quatuar d' excellents musiciens qui on monté un projet commun pour leur passion de la musique Blues et Jazz des années 1940.Le groupe est formé de André Brisebois(Bassiste+Vocal)avec 30 annees d'experience a la bass et dans la scene Blues de Montreal;Michelle Bouchard(Drums)avec 20 ans d'experience au drums(voir sa Biographie sur myspace)Joey Stafford-Abbott(Guitar+Back vocal)tres talentueux musicien dans le style de Blues-Jazz.Nous avons fait des arrangements musicaux sur les interprétations pour trouver un son original qui nous ressemble.On a mis nos propres couleurs.Nous travaillons sur des compositions pour faire un album pour 2009. Aussi en septembre 2008 nous avons fait la promotion pour les peinture en direct au Foufounes Électriques pour leur 25 anniversaire.


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